Saint-Gobain - Document d'enregistrement universel 2019

3 Un Groupe performant et responsable L’excellence opérationnelle www.saint-gobain.com SAINT-GOBAIN DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2019 70 Quelques sites industriels sont concernés par les émissions de composés organiques volatiles (COV) du fait de leur procédé industriel. Le suivi sur les sites est basé sur des mesures ponctuelles. L’objectif est de contrôler que les émissions sont inférieures aux limites fixées par l’autorisation d’exploitation environnementale. Elle dépend donc fortement du contexte local. L’optimisation des matières premières peut réduire les émissions de COV, tandis que des mesures secondaires par le biais d’une unité de dépollution peuvent également être envisagées. Le reporting d’un groupe ne permet pas de dresser un tableau d’ensemble en raison de la variabilité des mesures d’une année sur l’autre. Gestion de l’eau c) La politique Eau de Saint-Gobain a été adoptée en 2011. Elle confirme la volonté de réduire le plus possible les impacts des activités de Saint-Gobain sur les ressources en eau, et ce pour les prélèvements comme pour les rejets. Son objectif à long terme est de prélever le minimum d’eau et de tendre vers le « zéro rejet » d’eau industrielle sous forme liquide, tout en évitant de générer de nouveaux impacts pour d’autres milieux naturels et/ou pour d’autres parties prenantes. Une attention particulière est portée à limiter les prélèvements du Groupe dans les zones de stress hydrique et à ne pas concurrencer l’accès à l’eau potable des populations locales. À cet effet, la liste des sites prioritaires dans le cadre de la politique Eau est non seulement basée sur l’importance des prélèvements en eau comme précédemment, mais aussi sur la notion de stress hydrique. Dans ce cadre, Saint-Gobain utilise l’atlas mondial « Aqueduct » du World Resources Institute , qui permet pour chacun des sites de classer son risque eau de « faible » à « extrêmement important ». Cet atlas repose non seulement sur les risques physiques qualitatifs et quantitatifs (comme le stress hydrique ou le risque inondation) mais aussi le risque lié aux parties prenantes (comme l’accès à l’eau). En 2019, 60 sites du Groupe prélevant plus de 5 000 m 3 d’eau par an et représentant environ 10 % des prélèvements d’eau du Groupe sont implantés dans des zones à risque élevé ou très élevé. Deux sites sont en zone de risque très élevé, l’un en Inde et l’autre en Afrique du Sud. Pour accompagner le déploiement de sa politique Eau sur les sites industriels, Saint-Gobain a défini un standard Eau qui décrit les exigences minimales que tous les sites doivent respecter à terme. Il permet de structurer l’amélioration de la performance des sites dans la gestion de l’eau. Son application vise à réduire les risques liés à l’eau et les quantités d’eau prélevée et d’eau liquide rejetée, de favoriser les sources de prélèvements et de rejets les moins sensibles, de contrôler la qualité des eaux et de prévenir les pollutions accidentelles. Le standard eau est applicable à l’ensemble des sites du Groupe, avec une priorité à ceux représentant les risques eau les plus élevés. L’ensemble des sites à risque représente 87 % des prélèvements annuels du Groupe. L’engagement du Groupe pour la préservation de l’eau l’a conduit à participer depuis 2012 au CDP Water Disclosure , dont le but est d’inciter les entreprises à effectuer un reporting détaillé des risques et opportunités concernant la gestion de l’eau et de communiquer les résultats de façon transparente. En 2019, le Groupe a obtenu la note "B-". Biodiversité et utilisation des sols d) Saint-Gobain s’est engagé particulièrement sur les sites à fort impact ou dans les zones à biodiversité remarquable. De par son expérience dans les activités d’extraction, le Groupe possède aujourd’hui une expertise interne forte sur le sujet. Il s’agit désormais d’appréhender le sujet sous tous ses aspects. L’ambition du Groupe, traduite dans sa politique Biodiversité de juin 2018, est de préserver, restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité, et de réussir pour cela l’implication de toutes les parties concernées. Une étude cartographique de l’ensemble des sites a été réalisée en 2016 à l’aide d’outils géographiques pour évaluer en première approche leur sensibilité aux écosystèmes en fonction de leur proximité avec des zones à forte valeur de biodiversité. Les aires protégées considérées sont les zones reconnues par l’UICN ou de définition plus locale comme les zones Natura 2000, RAMSAR ou d’autres zones nationales. Ainsi, sur plus de 6 000 sites (carrières, usines ou points de vente), 79 avaient été recensés comme faisant partie d’une zone protégée. En 2019, l’étude a été poursuivie en ajoutant comme critères l’impact environnemental des sites, les attentes des parties prenantes et les actions déjà engagées en matière de biodiversité. Cela permettra de finaliser en 2020 la liste des sites prioritaires pour la réalisation de plan de management de la biodiversité et de partage des bonnes pratiques. Sur les 151 carrières souterraines ou à ciel ouvert exploitées par le Groupe dans le monde, la grande majorité concerne la production de Gypse (111, soit 74 %). Une charte pour l’environnement et la biodiversité dans les carrières et les mines du Groupe a été publiée en 2019, en capitalisant sur l’expérience de celle mise en place depuis de nombreuses années pour le Gypse. Les carrières du Groupe sont exploitées puis restaurées avec l’objectif de préserver l’environnement dans le respect des règles locales. Pendant la période d’exploitation et de restauration, les effets sur les riverains et sur l’environnement sont réduits autant que possible : impact visuel, poussières, bruits et vibrations, conséquences sur le trafic routier et répercussions sur les milieux naturels locaux. En 2019, 55 % des carrières du Groupe en activité disposaient déjà d’un plan de gestion de la biodiversité. Faisant suite à la mise en place de la politique Biodiversité en 2018, un comité interne a été créé, réunissant les activités industrielles et fonctions concernées comme les achats ou la R&D. Il est prévu d’élargir ce réseau biodiversité en 2020 avec les représentants biodiversité des sites définis comme prioritaires. Afin d’aider ces représentants, un module de formation a été créé, expliquant les enjeux de la biodiversité et les meilleures pratiques pour la réalisation de plans de management de la biodiversité. En 2018, Saint-Gobain s’est engagé dans Act4nature , démarche française d’engagements volontaires d’entreprises pour la biodiversité. En 2019 tout comme en 2018, les collaborateurs britanniques de Saint-Gobain ont été invités à passer quelques journées dans la nature, dans le cadre de la campagne nationale 30-days Wild . En 2019, notre site indien de production de verre plat de Chennai a remporté un prix interne environnement « Émeraudes » en lien avec la biodiversité pour son projet de création de forêt urbaine.

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